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Narayama (1956)

by Shichirō Fukazawa

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Cette nouvelle de 150 pages a été publiée pour la première fois en 1956 au Japon, en 1959 en France. L’auteur sort un peu des normes par rapport aux écrivains que l’on a l’habitude de lire. Il est « né à Isawamachi, préfecture de Yamanashi, dans une région montagneuse du Japon central où le relief rend la terre ingrate et maintient l’homme à l’abri des influences extérieures, Shichirô Fukazawa ne poursuivit pas ses études au-delà du premier cycle secondaire qui se terminait, dans le régime en vigueur alors, vers la seizième année ». Il s’est formé seul à la littérature et a commencé très tôt à écrire.

L’histoire est située dans le même type de région, que celle où l’auteur a grandi (Bernard Frank insiste dans sa postface pour dire qu’il s’agit bien roman et non d’une étude sociologique). Ainsi, on arrive dans une petite communauté au moment où O Rin s’apprête à franchir le cap des 70 ans et à faire le pèlerinage de Narayama, un pèlerinage que font toutes les personnes âgées, avec leur fils aîné, vers la montagne où vivrait le dieu Narayama. Mais en attendant, O Rin a beaucoup de soucis, en plus de celui de préparer son pèlerinage. Son fils a perdu sa femme ; en allant au ramassage des marrons, elle a roulé au fond d’un ravin. Elle laisse quatre enfants, dont certains en bas âge, mais aussi un adolescent. O Rin doit s’occuper de trouver une nouvelle femme pour son fils, de marier son petit-fils (il a déjà trouvé quelqu’un et l’a mise enceinte) mais aussi d’assurer la transmission de son savoir.

On va suivre la vie d’O Rin pendant cette année et découvrir par ce biais la vie, les traditions et les croyances de cette petite communauté. Le titre de la nouvelle est en réalité Étude à propos des chansons de Narayama et c’est par ce biais que l’on va aussi découvrir ce village de montagne. En effet, pour chaque occasion, il semble y avoir une chanson / comptine et l’auteur nous explique au fil du texte ces chansons. On y comprend notamment la simplicité de leur vie, l’importance de la nourriture, de ne pas la gâcher tellement elle est rare. Un fait un peu coquasse : O Rin a tellement honte de ses dents qui sont encore saines (et surtout toutes là) qu’elle veut se les casser en tapant dessus avec une pierre. En effet, des dents saines, exception dans le village, signifient que l’on mange bien et que l’on est donc quelqu’un de vorace. Un autre fait bien plus triste : les habitants tuent une famille entière qui avait volé dans les potagers des pommes de terre (en fait, ils « disparaissent »).

Le livre a le ton d’un conte : on est touché par la sincérité et la simplicité de l’écriture, qui s’adapte parfaitement à la description de la vie de ces gens. Il est dur de ne pas raconter la fin, qui est à pleurer, et extrêmement marquante. Elle est racontée dans beaucoup de commentaires mais personnellement, je n’avais pas compris cela en lisant le texte. A posteriori, je me dis que je n’ai pas été très maligne mais je pense que ne pas connaître la chute renforce le texte, puisqu’on se concentre plus sur ce qui fait la vie de ces gens, que sur ce qui va mener à cette fin.

Une très belle lecture que je vous conseille. Ce livre a été, par la suite, adapté en film (la couverture est d’ailleurs tirée du film). Est-ce que parmi vous quelqu’un l’a vu ? ( )
1 vote CecileB | Jan 19, 2019 |
una familia japonesa amb la mare morta qui porta el póndol de la casa és l'àvia i aquesta està decidida a anar a acabar la seva vida a la muntanya tal com marquen els costums del país. ( )
  Martapagessala | Aug 21, 2017 |
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Shichirō Fukazawaprimary authorall editionscalculated
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Frank, BernardTranslatorsecondary authorsome editionsconfirmed
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